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20 octobre 2008

Commentaires

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Alain

C'est une belle réflexion, riche et dense ... au delà d'une analyse, toujours contestable, voila quelqu'un qui sait sentir.

David

Ce texte aurait pu être intéressant s'il ne basait pas sa tentative d'éviter les clichés sur le Japon sur l'accumulation de ceux provenant des les États Unis, et au final de ne pas dire grand chose. Dommage.

Giyo Chan

La premiere impression, les premiers instants de quelquechose de nouveau sont souvent la verite claire et translucide qui se dilue et se perd lorsqu`on y demeure trop longtemps.

"J'utilise exprès cette forme très réductrice de la comparaison et du cliché, les Japonais…, les Français… (et aussi les Américains…), car je crois que c'est la première grille de lecture, sinon la seule, que l'on utilise en voyage. Plutôt que de vouloir y échapper, j'essaye de l'utiliser au mieux" > C`est excellent, la comparaison est d`autant plus riche qu`on peut difficilement se passer d`un referentiel connu pour mettre en valeur les differences, une evidence qui ne l`est pas toujours.

J`ai eu beaucoup de gens qui me disaient souvent que le Japon etait incomparable et qu`il ne fallait jamais comparer avec quoi que ce soit. Comment ne pas se perdre totalement ?

Lionel Dersot

"le rapport frénétique et infantile à la consommation", à Mumbaï et à Shanghai aussi, et à Paris, Madrid et Rio de Janeiro.

"ce lent passage d'une société traditionnelle à une société industrielle qui n'a pas eu lieu au Japon". Où y a-t-il eu passage lent? Dans la forêt amazonienne? La révolution industrielle a soudain eu lieu au Japon à partir de 1945 avec l'arrivée des GIs?

Du vent tiède d'affabulé tout cela. Un classique.

Guillaume

pfiou, quelle condescendance dans ce dernier commentaire... Même si à l'évidence son auteur est très pointu, est-ce bien une raison pour traiter de la sorte ce qui n'est qu'un témoignage de découverte?

ps : ceci étant dit je lis à l'occasion -et apprécie- votre blog Mr Dersot

n.g.

Ce lent passage, etc.
Certes en Europe et aux États-Unis, la première révolution industrielle, est révolutionnaire dans les techniques et les volumes de production mais ses principes sont le résultat d'une évolution linéaire des techniques et des idées. Ce n'est pas le cas au Japon qui hérite à Meiji (plutôt qu'en 45) d'un ensemble de paradigmes industriels et techniques "tout-fait". Il me semble que cela explique le rapport étrange que le Japon entretient avec l'idée de modernité, par exemple, dans le domaine artistique. Il est possible que cela détermine aussi un rapport frénétique et infantile à la consommation (ce qui est un pléonasme volontaire), en tout cas une version du capitalisme qui me paraît plus intéressante et plus radicalement différente que celle constante des Européens (Madrilène et Parisien inclus), des Mexicains, des Américains...

Cela dit, je maintiens ma posture, très révolution industrielle, d'amateur. Mon texte n'étant qu'une réaction à quelques brèves semaines sur le sol Japonais, juste le temps de glisser, très consciemment, à la surface des choses. Je n'ai malheureusement pas le loisir, ni l'envie d'approfondir des impressions et des clichés que je sais tels, et qui sont d'ailleurs souvent des schèmes essentiels compris de travers.

Cela dit, il serait tellement dommage qu'un séjour dans un pays dont on ne parle pas la langue soit autre chose qu'une fable que l'on se raconte à soi-même ou aux autres.

J'aime bien votre "vent tiède d'affabulé", inutilement vexant mais assez juste.

jb

Les premiers instants au Japon, pays bien mysterieux precede par une formidable image, semble toujours creer une dimension surrealiste chez ses visiteurs, un besoin d'etre perdu pour valider son voyage, peut-etre un besoin d'etre un voyageur special qui y sentira quelque chose d'unique (unicite par rapport aux autres visiteurs). Alors que les Japonais n'ont pas invente la lune, pas plus que les autres pays merveilleux de notre planete. Est-ce ca le secret du Japon, laisser planer le doute et generer des interrogations pour faire parler de lui en mal et en bien, et en trop ?

Thomas

Si j'ai publié ce texte, c'est qu'il me paraît riche, par son style et intéressant pour ce qu'il montre de la vision acquise lors d'un premier voyage ici.
Cela reste du vent tiède si l'on ne veut pas voir un peu plus et essayer de comprendre à travers ce témoignage, pourquoi cet intérêt pour le Japon chez beaucoup de Français ?

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