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13 juin 2008

Commentaires

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Pahluna

Merci pour les adresses et les informations qui vont avec ;)

Lionel Dersot

Daijob qui a été racheté par une boîte japonaise il y a quelques années n'est certainement pas le site le plus récent mais le site pionier dans le domaine du marché de l'emploi bilingue. Terry Lloyd est un "maverick", un accident pour faire des articles dans le Japan Times. Ce qui est essentiel et bien entendu invisible, c'est de comprendre et révéler les dynamiques du marché de l'emploi au Japon et ce qui est vraiment accessible pour les gaijins occidentaux - la minorité des minorités ici - - les lecteurs de ce blog - sachant à quel point ce pays est (toujours) fermé, sauf s'il y a des lecteurs partant pour travailler e usine en province - à supposer que les occidentaux y soient admis. Combien sont devenus profs de français (il n'y a pas de honte) à défaut de trouver à exploiter des compétences autres inutilisables ici? Hormis des spécialités pointues et pas disponibles chez les japonais, quelles entreprises japonaises, de quelle taille, embauchent des gaijins? Et combien travaillent pour combien de temps dans le monde du travail japonais, particulièrement peu tentant pour des occidentaux, à moins de bénéficier d'un salaire conséquent?

Thomas

Merci pour la correction sur Daijob.
Le fait d'avoir vu tant de pub dans le métro la dernière fois que je suis allé à Tokyo m'a induit en erreur.

Pour ce qui est du marché du travail, je laisse le soin à chacun de consulter les offres. Les diplômés de bonnes ESC ou école d'ingénieurs ont leur chance, même sans parler japonais, pour travailler dans une grande boîte française ici.
Mais on sait bien qu'il y a beaucoup d'exceptions.

Lionel Dersot

Il serait plus honnête de dire que le marché de l'emploi régulier, donc japonais, est quasiment clôt, "les grandes boîtes françaises" n'étant que de des épiphénomènes dans la masse des entreprises qui sont bien entendu japonaise, en particulier des PME qui forment le gros de la troupe. Les occidentaux - nous - sont des marginaux. Comprendre comment se structure et évolue cette marge est plus important que de se rêver travailler chez Toyota, ou pire, chez un sous-traitant qui recrutent éventuellement, mais dans des segments de la population étrangère baucoup plus représentatifs, brésiliens, etc. Le marché de l'emploi local n'est pas ouvert avec des opportunités à foison. C'est diffuser une illusion que de suggérer - hormis pour les emplois précaires de l'enseignement et les "boîtes occidentales" - qu'il y a ici un marché structuré et une demande forte.

Thomas

Mais je ne veux absolument pas faire croire qu'il existe ici des opportunités à foison. Mais des postes de cadres, des trader, des informaticiens, oui.
Existe-t-il vraiment des jeunes français qui souhaitent travailler à la chaîne au Japon ?
Je suppose que, quand même, une population qui rejette le CPE et ne souhaite pas revenir sur les 35 heures pourra difficilement s'habituer au travail au Japon.

JIM

Etant ingenieur travaillant au Japon, je vais parler de ce que je connais^^.
Je pense que les entreprises japonaises, meme les PMEs, sont pretes a recruter des ingenieurs etrangers, le seul soucis, c'est qu'il faut au moins une reference qui soit acceptable pour eux. Et c'est la tout le probleme vu que meme Polytechnique peut passer comme une ecole inconnue au Japon...
Donc meme en sortant d'une grande ecole francaise, il faut trouver quelque chose de plus acceptable genre un piston(japonais bien sur, mais tres efficace comme solution) ou de l'experience en relation avec le Japon(entreprise japonaise ou experience au Japon) qui soit verifiable. Un niveau acceptable de japonais est fortemment aprecie (genre arrive a comprendre et se faire comprendre dans son equipe) pour un ingenieur sans contact avec le client, et pratiquement bilingue pour un technico-commercial.
Avec cela, on doit pouvoir se faire recruter dans une entreprise japonaise.
Un autre facteur qui limite le recrutement des etrangers dans des PMEs japonaises, c'est le fait que les etrangers ne connaissent pas les PMEs et donc vont se tourner vers les multinationales japonaises, qui pourront faire leur selection. D'ailleurs Toshiba ne neglige pas cette main d'oeuvre vu qu'elle forme (cours de japonais) ses ingenieurs etrangers, en contre partie le salarie s'engage a rester 3 ans chez Toshiba pour eviter de rembourser le cout de la formation.

Mais bon, on ne peut pas dire que les contrats japonais soient des plus attrayants pour un francais(salaire brut 1/3 plus faible pour un debutant, conges maladie inexistants, et un peu moins de vacances mais pas de quoi fouetter un chat quand meme).

Ensuite forcemment le meilleur plan pour un etranger dans 90% des cas c'est de se faire recruter par une boite francaise ou etrangere. Le soucis pour un ingenieur c'est que les entreprises francaises ont plus des antennes commerciales au Japon que des centres de R&D... Mais il existe quand meme des opportunites. Je pense qu'un commercial ou un ingenieur technico-commercial y trouvera beaucoup plus facilement son bonheur, mais il faut un niveau de japonais assez bon. Suremment embauche en contrat local, mais ce contrat n'a rien a voir avec celui propose par une entreprise nippone, il est bien plus avantageux. Meme si le salaire brut peut etre un peu plus faible que celui francais, avec l'imposition et les charges nippones et malgre la faiblesse de l'euro, le salaire net doit etre meilleur que celui d'un francais.
Le V.I.E. est une bonne option aussi et accessible a quelqu'un ne parlant pas japonais.
Voila la vision que j'ai du marche japonais, pour les ingenieurs etrangers.

Kayak

Merci pour tous ces liens et infos !

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