Aujourd'hui, se déroulent les élections municipales de Kyoto. Je trouve un peu de temps pour m'y intéresser depuis ce matin et les enjeux sont très intéressants. Il y a une belle faune politique à étudier ici. Quelques remarques qu'il faudra compléter dans la journée:
-Il y a 4 candidats. Tous se présentent sans étiquette. Je me doute que des partis les soutiennent, financièrement ou non, mais cela montre bien une perte de confiance dans les partis japonais. Historiquement, le parti communiste est fort parmi les Kyotoïtes mais le maire sortant (qui ne se représente pas) était soutenu par le LDP, parti au conservateur au pouvoir au niveau national.
S'afficher sans «logo», c'est finalement croire qu'un parti est un risque pour sa notoriété: «je n'appartiens à aucun parti, je pourrai vous être utile à tous, les politiciens, ce sont des méchants, votez pour un homme». Vous avez dit populisme ?
pour avoir été voir un meeting du nouveau maire d'osaka le très populiste hashimoto, je vraiment dire que la politique au Japon c'est encore plus "pitoyable" que sous Sarko 1er ...
Rédigé par : トミ | 17 février 2008 à 15:35
Bon fin de soirée !
Rédigé par : Tietie007 | 18 février 2008 à 05:36
Kadogawa remporte les élections et devient maire de la ville. Il était soutenu par la coalition au pouvoir, le parti libéral démocratique, le New Komeito, mais aussi le parti démocratique et le parti social démocrate. Bref, un cas de rassemblement à étudier...
Ce regroupement des genres était une sorte de «cordon sanitaire» contre le candidat soutenu par le parti communiste, Nakamura, qui arrive second avec 951 voix de moins.
Rédigé par : Thomas | 18 février 2008 à 07:14
C'est celui qui est à droite(sur la photo)?
Rédigé par : akaieric | 18 février 2008 à 21:00
Oui, le gagnant. Le second est à gauche. Murayama, arrivé 3e, s'est tondu les cheveux hier soir. Une manière de s'excuser et porter la défaite sur ses épaules (ou son crâne). Une manière, je trouve, de ne pas accorder une grande importance à sa propre personne.
Une réaction plus que dérangeante chez un homme politique.
Rédigé par : Thomas | 18 février 2008 à 21:24
le japon a procede a des regroupements de communes importants (on est loin des 36,000 maires de france meme si historiquement il me semble qu il y avait davantage de communes au japon). Tout ca dans un souci d efficite administrative dans la gestion des collectivites territoriales. mais le lien parlementaire/maire ne semble pas etre aussi marque qu en france. visiblement les partis se desinteressent des municipales. le cout pour eux est il superieur aux gains!? en france meme le president s interesse aux municipales. c est troublant ce decalage. ca amene a reflechir sur le "probleme" du cumul de mandats et notamment au statut maire/parlementaire et tout ce que ca apporte a une scene politique locale d avoir un maire actif sur la scene politique nationale. au japon n y a t il pas un vrai gaspillage d avoir des figures politiques locales en decalage avec le personnel politique national ? d autant qu il s agit d un regime parlemenaire. car en plus la promotion de figures locales pour des elections locales ne semble meme pas suciter l engouement des electeurs ! est ce que la gestion des communes est purement administratif au japon? automatise comme trop de choses?... enfin est ce que le fait que les elections municipales n est pas simultane pour toutes le communes(comme en france) une bonne ou une mauvaise chose? ca semble reduire l impact et l importance du scrutin. pas terrible comme forme de decentralisation. mais en france on cherche a instrumentaliser la simulatenite du scrutin pour desavouer le president elu il y a moins d un an...
Rédigé par : benjamin | 19 février 2008 à 19:30